Neurophysiologie du stress et intérêt de la sophrologie
Regardez, c’est moi le prof ! Il y a plus de 15 ans, ce cours sur la neurophysiologie du stress a énormément compté pour moi. J’ai découvert durant cet exposé pourquoi la sophrologie marchait et comment les exercices agissaient sur le système nerveux.
A mon tour j’explique la distinction importante à faire entre
– Le stresseur (interne et externe)
– Les symptômes dus à la composante neurophysiologie du stress (identique pour tous)
– La réaction comportementale (personnelle) du stress, en lien avec les pensées et émotions.
Je présente la chaîne de réactions au niveau du système nerveux pour faire comprendre aux élèves que la sophrologie agit à l’inverse du stress. En effet, les 2 systèmes nerveux en cause ne peuvent fonctionner en même temps…
Les symptômes et effets ressentis au cours d’une séance de sophrologie correspondent à une sécrétion d’acétylcholine, neuromédiateur de la récupération. A l’inverse les symptômes de stress correspondent à une sécrétion d’adrénaline et de cortisol. Tout est question de dose. Si l’adrénaline et le cortisol sont en quantité excessive, les équilibres biologiques vont être perturbés et ceci aura des conséquences sur la santé, avec des phénomènes inflammatoires, un déficit du système immunitaire…
La sophrologie a donc des effets protecteurs sur la santé 😉
Ce tableau récapitule les effets opposés du stress et de la sophrologie :
STRESS | SOPHRO | |||
Adrénaline
|
augmente | + | diminue | – |
Tension musculaire
|
augmente | + | diminue | – |
Fatigue
|
augmente | + | diminue | – |
Concentration psychique
|
diminue | – | augmente | + |
Glycémie
|
augmente | + | diminue | – |
Défenses immunitaires
Résistance aux infections |
diminue | – | augmente | + |
Le stress est utile dans une certaine mesure, incontournable, mais parfois envahissant… Dans ce cas, savoir le gérer devient une priorité.
Alors, n’attendez pas pour vous initier à la sophrologie !